Bon. Il faut vraiment que j’arrête de me faire vomir. J’ai réussi coincer les nerfs dans ma mâchoire. Ca me fait super mal. Je n’arrête pas de chercher des raisons d’arrêter de vomir, j’en trouve plein, mais aucune ne me donne assez de force pour lutter contre les crises. Il faut juste que j’arrête pour moi. JUSTE POUR MOI. Et pour rien d’autres. J’ai déjà trouvé la force de me stopper, je dois bien pouvoir la retrouver.
Il faut d’abord que j’arrête de me prendre la tête avec le fait de grossir ou non. Je vais arrêter de me peser pendant quelques jours et essayer d’avoir une alimentation dite "normale". C’est-à-dire sans excès de bouffes, de sucreries et de chocolat. Il faut que j’y arrive. Il faut que je stoppe la boulimie pendant quelques jours parce que je deviens invivable. Pour les autres comme pour moi-même.

Un exemple du fait que je deviens invivable : hier, je devais attendre le gars que j’aimais bien le matin devant l’école pour un truc stupide. Je l’ai attendu 20 minutes et il n’a pas daigné m’envoyer un SMS pour me dire qu’il ne serait pas là parce qu’il était en retard. Son excuse était : "Je n’avais plus de batterie." Il aurait pu m’envoyer un mail via Facebook parce que je sais qu’il y a accès via son stage. Son autre excuse : "J’ai envoyé un message à Louis, il n’avait qu’à te le transmettre." Sauf que je n’ai pas vu Louis, donc cette histoire à la con m’a mise de mauvaise humeur et je lui en voulais à mort. Stressée comme je suis, j’avais peur qu’il lui soit arrivé quelque chose, ce qui m’énervait encore plus, car je me disais que s’il ne lui était rien arrivé, il m’aurait fait stresser pour rien.
Je me suis prise la tête toujours la journée d’hier avec ça et, aujourd’hui, j’étais encore de mauvaise humeur à ce propos. BREF. La boulimie, ça ne me réussi pas. De plus, je vais être réglée ce week-end. J’ai juste envie d’arracher la tête de tous les gens qui me contrarient. Si je devais vraiment le faire, je ne m’en sortirai pas.

Ce qui fait qu’avec tout ça, je saoule tout le monde. J’ai pris la tête du GQJB (Gars que j’aime bien) pendant 10 minutes pour cette connerie. Il ne m’a évidemment pas prise du tout au sérieux et j’ai eu l’air du débile. Ce qui m’a énervé encore plus. Donc oui, aujourd’hui je lui en veux encore. Je crois que je remet un peu tous mes problèmes sur son dos. J’ai envie de pouvoir accuser quelqu’un du fait que je ne me sens pas bien. Malheureusement, à part moi-même et ma connerie, je ne vois pas trop qui d’autre pourrait être responsable.
Fuck this shit.

J’ai besoin… Je ne sais même pas de ce dont j’ai besoin ! A part d’arrêter de me faire vomir et de détester le monde entier. J’ai besoin d’un déclic là. J’ai besoin du moment dans ma tête où ça fait : "Ok, c’est bon là. T’as fait la gueule pendant assez longtemps, maintenant tu peux te bouger le cul et faire en sorte que ça aille mieux." Il me faut ce fucking déclic.

Ou alors à continuer comme ça je finirai vraiment toute seule et là, j’aurai une bonne raison de me plaindre.