Journal d'une boulimique.

Puccini - Nessun Dorma (chanté par Pavarotti)

Tout simplement parce que ce morceau est magnifique. Puccini était un génie et Pavarotti, bourré de talent ! Autre chose que ce que l’on entend aujourd’hui à la radio. Je ne l’écoute même plus tellement ça m’énerve. Toujours les mêmes morceaux, toujours le même style, toujours des phrases incohérentes sans aucun messages à faire passer. L’industrie de la musique. Cela porte vraiment bien son nom. Où son passé les vrais artistes ? Je sais qu’il en existe encore. Du mois, je l’espère.
Tout ça pour dire que j’écoute ce morceau en boucle depuis bientôt une heure. J’ai encore tout ces doutes qui trottent dans ma tête. Toutes ces questions, toute cette peur qui me ronge. Pourquoi ne puis-je pas me changer et vivre ma vie au jour le jour sans trop me soucier du lendemain ? Sans prévoir la catastrophe qui arrivera dans plus de 3 mois… Je voudrais tant pouvoir mettre mon cerveau sur pause de temps en temps. Avec Matthieu, j’y arrive, mais dès qu’il part, tout me reviens. La sensation de calme qui m’habitait en sa présence s’estompe aussi vite qu’elle est apparue. Comment faire pour qu’elle dure ? Pourquoi ne puis-je pas la tenir du bout des doigts ? Se bouffer l’esprit à ce point, c’est mauvais, je le sais très bien. Mais comment faire pour éviter ?
En ce moment, ce qui me préoccupe, c’est l’acquisition de mon diplôme. Je crois avoir raté un examen et donc risque fortement un examen de repêchage. Je ne veux pas ne pas avoir mon diplôme en même temps que les autres. Je bosse bien normalement. Sauf cette dernière période, mais on ne peut pas dire qu’elle a été facile. Aujourd’hui cela fait 2 mois que Yoann est enterré. 2 mois et 10 jours qu’il s’est suicidé. Rien que d’écrire le mot, j’ai encore les larmes qui menacent de remonter. Pourquoi est-ce que je ne peux pas réussir à parler de lui sans avoir tout qui remonte ? Trop sensible. C’est un vrai défaut. Le premier qui me dit que ma sensibilité est une qualité, il ne sait pas ce que s’est de vivre avec. Avoir l’air stupide aux yeux du monde parce que vous pleurez devant un bête film d’amour, faire des dépressions pour un oui ou un non, ne pas savoir se remettre d’une petite histoire sans de long mois de convalescence,... C’est pénible et surtout très pitoyable.

Autre problème en vue : commence sérieusement à tomber tout doucement amoureuse de Matthieu. :)