Journal d'une boulimique.

Réflexion d'examens. Cerveau qui surchauffe.

Vivement la fin des examens. Cette longue session me déprime. Je suis crevée parce que je dors super mal : il me faut au moins une heure ou deux pour m’endormir et après je fais des rêves super bizarres. Ce qui fait que je me réveille de mauvaise humeur. J’ai pas envie de bosser. Je ne bosse presque pas. Ca me déprime. Je me sens seule. J’ai envie d’amour. J’ai envie de manger.
C’est naze comme cercle vicieux.

Bref, demain j’ai examen et je viens seulement de commencer à lire mon travail. C’est un petit oral. Mais bon, ça n’est quand même pas très sérieux. Après, je crois que je vais aller courir sur le tapis. Ca m’épuisera et ça m’aidera peut-être à dormir. Il faut que je me lève tôt demain pour pouvoir relire mon travail (4 pages, ça n’est pas beaucoup). J’espère que la prof ne posera pas trop de questions de théorie. L’examen écrit est samedi et j’ai juste eu le temps de lire rapidement le cours pendant la bloque.

J’écoute Fauve. Ca me rend nostalgique. J’ai envie de tomber amoureuse. Mais pas de n’importe qui. De ressentir des papillons dans mon ventre et de me sentir légère. Rencontrer quelqu’un de bien. Et faire l’amour aussi. Raaaah j’ai envie de faire l’amour. J’ai surtout envie qu’un homme me prenne dans ses bras, qu’il me murmure des mots doux et qu’il envoie tout valser pour moi. Tout, tout, tout. Tous mes problèmes, toutes mes angoisses. Qu’il soit là comme un preux chevalier qui va me défendre contre mes démons et me protégera des souffrances.

Le jour où je rencontre ce type, je ne le laisserai jamais partir. Ou plutôt, je le fuirais comme la peste. Je me connais. Je n’aime pas qu’on essaye de contrôler ma vie. Je n’aime pas dépendre de quelqu’un, même si j’en rêve, parce que j’aurai trop peur qu’il m’abandonne et que je doive à nouveau me débrouiller toute seule. Et pour le moment, je ne m’en sors pas trop mal toute seule.

Je n’ai pas l’impression d’être déjà tombée sur des mecs qui voulaient me protéger. En fait, je pense être tombée sur deux types de gars : celui qui veut me protéger, mais qui ne sait pas comment faire, ce qui m’énerve donc je finis par tout prendre en main et par lui dire de me laisser gérer toute seule mes affaires. Et le deuxième type, c’est celui qui pense que je suis assez indépendante et forte pour m’en sortir toute seule, et que donc, je n’ai pas besoin de leur aide.

Il est vrai que je sais me débrouiller toute seule. La preuve : je le fais bien maintenant et rien de dramatique n’est en train d’arriver. Besoin de personne la meuf. De toute façon, si je laissais quelqu’un interférer dans ma vie, ça voudrait dire que j’accepterai de perdre un peu le contrôle. Ce que je ne suis pas vraiment prête à faire.

Cette furieuse envie de contrôle. Je suis sûre que c’est pour ça que je ne sais pas flirter. Enfin, je sais flirter. Une heure. Deux semaines. Mais je ne sais pas être patiente. J’ai besoin de réponses. Tout de suite. C’est pour la vie ou juste pour une nuit ? Non, on ne laisse pas aller. Je ne sais pas laisser aller. J’ai peur, j’angoisse, je ne contrôle plus rien. Autant tout foutre en l’air tout de suite, parce que je ne tiendrai pas dans cette situation.
Le nombre de fois que ça m’est arrivé… Ca a le don de faire flipper les mecs. Ce que je comprend. Je flippe aussi quand je me trouve dans l’autre position.

Bref, arriver à lâcher prise. On va dire que c’est la résolution de cette année. Enfin de ma vie plutôt. Ca m’aidera pour tout. Je lâche déjà un peu prise sur mes examens en rabaissant mes exigences. Je suis assez fière de moi par rapport à ça.