Journal d'une boulimique.

"Si un jour je suis un couple, je voudrais être nous deux."

Nostalgie du Maroc. De cette ambiance particulière. En dehors du monde. Deux semaines de pures bonheur. Musique. Rencontres. Rires. Tout cela à cause d’une vidéo et de photos. Je veux y retourner un jour !

Chapi lundi. Fabuleux. Enfin, juste une soirée comme il me fallait pour me remonter le moral. Même Benja n’aurait pas pu me casser ma bonne humeur et ma motivation, même si à un moment il est venu me trouver pour me dire que j’étais une salope et gnagnagna. Je ne me souviens pas trop de ce que j’ai dit, en tout cas je l’ai pris avec le sourire et je pense lui avoir dit ses 4 vérités sur un ton calme.

Lundi, j’ai ramené un togé info chez moi, je ne me souviens même pas de son nom. On a couché ensemble. Je suis scandaleuse. D’un côté je me sens honteuse et d’un autre, je n’en ai strictement rien à foutre.

J’ai revu Benja aujourd’hui. On s’est ignoré pendant 3 heures, puis on a commencé à reparlé. Il a recommencé à me draguer. Ce gars se fout de ma gueule, c’est fou. Quand je suis partie, il m’a dit de rester avec lui. Je lui ai rappelé que la dernière fois qu’il m’avait dit ça, ça avait mal fini (cf. la fois où je l’ai giflé).

Même si je sais que ce gars est un con, qu’il ne fait que se foutre de la gueule des filles, il a une certaine emprise sur moi. Quand j’y pense, je me sens stupide. Pourtant, quand il sort avec une autre fille, j’ai un accès de jalousie. Je ne le montre pas. Personne ne le voit, mais moi je le ressens. Je ressens cette putain de pointe dans le ventre. Quand il me regarde, quand il me fait ses stupides baisers volants, je fais genre je m’en fou, mais en fait, ça me flatte. J’aime bien ça. J’aime quand il me regarde et que je fais semblant de ne pas le voir. Quand il me fait ses sourires en coin. C’est peut-être parce que je me sens seule. Très seule. J’ai besoin que l’on s’intéresse à moi. Même si je lui assure le contraire, même si je fais tout pour être distante et pour le descendre dès que je peux, il m’attire. Sobre, je lui résisterais, parce que ma raison l’emportera et que je sais que c’est stupide. Que ça sera juste me refoutre dans la merde. Pourtant, je sais que si ma garde baisse rien qu’une seconde, tout est foutu. Il remarquera à quel point je suis fragile et à quel point il a de l’emprise sur moi. Et ça il ne doit surtout pas le remarquer. Jamais.