Journal d'une boulimique.

Détermination, me voilà !

Fuir. Toujours.
Et courir sans relâche.
Et puis un jour, s’arrêter pour dire à quelqu’un : c’est toi dont j’ai besoin, vraiment.
Et le croire.
Ce serait beau alors de ne pas éclater de rire, d’avoir un peu peur et de prendre des risques, de faire des trucs ridicules et de cesser de fuir.
Frederic Beigbeder

Bon. J’ai la pêche. Je suis motivée. Les examens commencent enfin. Il va donc y avoir de l’action. Ok, je n’ai pas encore étudier pour demain, mais je n’ai que trois feuilles. Ca sera donc faisable. Et c’est un cours que j’aime bien.
Et puis, j’ai décidé d’un peu me battre. De mordre sur ma chique, d’arrêter de me plaindre (du moins essayer), de m’accepter comme je suis (plus facile qu’à dire qu’à faire, mais aujourd’hui je n’ai pas vomis).
J’ai des kilos en trop, je ne suis pas obèse pour autant, je plais et je n’aurai jamais une taille mannequin.
J’ai un caractère bien trempé, je veux me montrer plus forte que je ne le suis réellement, car un rien me fait vaciller. Je suis hypersensible. Je m’attache trop et trop vite. Beaucoup trop surtout. J’en souffre beaucoup.
J’ai un humour de merde. Je suis très protectrice envers les gens qui m’entourent et auxquels je tiens. Je déteste être en conflit avec ces personnes. On me dit souvent que je suis drôle malgré moi. Je supporte mal la solitude si je ne l’ai pas voulue. Je suis indécise. Je ne sais pas exprimer ce que je ressens. J’ai plus peur de moi-même que des autres.

Ce que je veux maintenant : réussir mes examens. Faire la fête après. Etre à la procla. Profiter de ma solitude. Profiter de ce temps à être seule. Aller au Couleur Café entre filles. Aller à la mer entre filles. Le camp. Les vacances. Le boulot. Les soirées. Et continuer à profiter de ma solitude.
Je n’ai plus envie de coucher. J’ai envie de faire l’amour. D’une vraie relation et pas seulement de tendresse factice.
Mais pour cela, il faut que je profite d’abord de ma solitude. Et cela commence maintenant :)

Pour ce qui est du texte de Beigbeder, c’est un peu ce qui me motive. J’en ai marre de fuir. De fuir tout ce qui pourra me faire mal. De toujours vouloir autre chose en courant après un bonheur qui n’est qu’illusion. Je veux profiter de l’instant présent.