Journal d'une boulimique.

"J'aimerais trop qu'elle m'aime mad'moiselle Valérie..."

Je ne me suis pas levée hier pour mon examen. J’ai envoyé un mail au prof qui (heureusement) veut bien me mettre une note de présence pour que je puisse représenter l’examen en juin. Ca me fait chier. Un de plus, alors que celui là c’est un des rares que je devais réussir.

Mon père m’a dit que je devrais peut-être envisager de passer en haute école et de faire un régendat français. C’est pas une mauvaise idée, mais je vais prendre ça comme un échec. Je le prend déjà comme un échec. Et d’un autre côté, je ne me suis jamais sentie aussi conne que depuis que je suis à l’unif. Je me sens véritablement stupide. Je n’aime pas la mentalité. Cette mentalité de "on vaut mieux que tout le monde". Toutes des pimbêches en romane…

Je n’ai jamais rien raté de ma vie au niveau "intellectuel". C’est la seule branche dans laquelle je pouvais dire que je me distinguais un peu. Et maintenant je me sens conne. J’ai toujours fini mes années avec une moyenne minimum de 15/20. Au solfège, je n’ai jamais eu moins de 80%. A la flûte traversière et au piano, jamais moins de 90%. Ah si, une fois 86% et j’ai pris ça comme un échec.

Passer de l’unif à la haute école, ça sera pour moi un échec. Mais d’un côté je me dis que je serais avec des gens qui ne tentent pas de peter au-dessus de leur cul (c’est fou… j’adore cette expression !), des cours plus suivis, je bosserais peut-être plus, puis moins de gens. Moins de gros cons peut-être… Enfin je sais pas. Il faut que je me renseigne.

J’écoute toujours de la musique de merde en période d’examens.