Journal d'une boulimique.

"And I know you can't stay but I wish you would...""

Dernier jour de la St Toré. C’était vraiment bien. Enfin, je me suis bien amusée, je me suis bien changée les idées.

Lundi, j’étais censée aller souper chez Jean-Do et je ne comptais donc pas sortir, mais comme il a annulé, je ne voulais pas rester seule chez moi. Je suis donc sortie avec Sarah dans le carré. On est arrivé là à 19h, à 20h j’étais complètement bourrée. J’ai vu Benja (serveur), il a commencé à me parler et j’ai fini par lui dire de la fermer et que tout ce dont j’avais envie c’était de baiser. Je suis rentrée chez lui à 22h. Il était redevenu comme avant : très gentil, attentionné, etc. C’est peut-être une connerie d’avoir recouché avec, mais en sortant de chez lui, j’avais le sourire aux lèvres. Il m’a dit que ça serait une bonne idée si on se mettait ensemble. Je lui ai ri au nez. En une semaine, il m’aura déjà trompé 5 fois minimum. Il me dit que non, et que l’on peut parier une bouteille de blanc qu’il saurait rester un mois avec moi sans sortir avec une autre. Génial. Se mettre avec quelqu’un et parier sur la durée de la relation et sur la fidélité d’un des deux. Bourrée, je conclus l’affaire.

Mardi, je retourne dans le carré, comptant la faire calme pour aller en cours le lendemain. Je tombe sur Benja qui me rappelle notre paris (je ne pensais absolument pas qu’il était sérieux). Il tient deux heures et puis sort avec une autre. Franchement, ça ne m’a rien fait. Aucun pincement. Que dalle. Je m’y attendais tellement que je n’en avais rien à foutre. Il vient me trouver après, s’excuse. Je lui dis que s’il ne rentre pas tard, je rentre chez lui. Il a fini par me prendre tellement la tête que je lui ai dit que je partais au chapi. Il me dit qu’il n’y a pas de soucis et que je peux quand même rentrer chez lui après. Genre une heure de marche. Alors, monsieur a commencé à râler, etc. Je me suis barrée. Là bas, je suis sortie avec un gars, François, avec qui je suis déjà sortie deux fois. J’ai reçu des messages de Benja une bonne partie de la soirée, pour savoir où j’étais. Il a fini par me sonner 4 fois. J’ai du emprunter le gsm de François pour réussir à lui sonner et il m’a raccroché au nez. Je suis rentrée dormir chez François.

Je revois Benja aujourd’hui et au moment de me dire bonjour, pensant qu’il va me faire la bise, je tourne la tête. Monsieur comptais m’embrasser. "Ah, madame râle encore. C’est vrai que j’ai déconné hier. Je suis désolée". Non, je ne râle pas, je m’en fiche. J’ai bien couché avec un de tes potes hier. Enfin, ça il ne le sait pas. Quand il l’apprendra, il va me péter une case dessus et il va devenir super chiant. Complètement possessif… Je ne comprend pas ce qu’il veut, mais bon. Je ne me prend pas la tête avec ça. J’ai l’impression que pour lui on est ensemble, mais c’est juste une énorme blague.

Titre : Wakey ! Wakey ! - Dance so Good

Je sais que beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi j’ai recouché avec Benja. Pourquoi je suis sortie une seule fois avec tout court. Pourquoi je continue à lui parler.

Je ne suis pas attachée à lui. Je ne pense pas à lui tout le temps. Juste quand je suis désespérée. Quand j’ai besoin d’attention. J’aime bien quand il me drague, quand il s’acharne alors que ça fait un mois que je l’envoie balader. Il est clair que quand il est lourd, j’ai plus envie de le voir. Mais quand il est comme lundi, qu’on couche ensemble, qu’on parle un peu et qu’il m’embrasse pour me dire au revoir, ça, ça me va. Qu’il ne me fait pas des remarques désagréables quand il me revoit. Qu’il reste clean. C’est nickel.

Mardi, il a osé dire à son pote avec qui il devait travailler, que s’il était en retard, c’était de ma faute. Parce que je ne voulais pas sortir de sa chambre pour ne pas voir son frère (qui, par ailleurs, a fini par me voir) et que j’attendais donc qu’il aille prendre sa douche. Oui, je ne voulais pas voir son frère, mais il n’avait pas spécialement envie non plus de se retrouver confronter avec son frère avec moi. Ca aurait été assez… gênant. D’ailleurs, chaque fois que je vois son frère au loin, je m’arrange pour qu’il n’y ait que peu de chance de le croiser. Histoire d’éviter de nombreux malaises…