J’ai besoin d’écrire les phrases qui me font vibrer. C’est un besoin oppressant de vider tout ce qui est retenus dans ma poitrine. Pour m’empêcher de hurler à m’en faire exploser les tympans. Je ne peux pas décrire ce que je ressens, mais ça fait mal.

J’ai une furieuse envie d’écrire. Ca ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Du moins, pas aussi fort. Mais par où commencer ?

Rita Mitsouko : Mais c’est la mort qui l’a assassiné.

C’est plutôt la vie qui a assassiné Yoann. J’aurais tellement voulu percer ce qui le tracassait, ce qui le bouffait de l’intérieur avant qu’il saute. Je n’ai jamais vraiment essayé à fond parce que je n’imaginais pas qu’il était détruit à ce point là. Comme quoi, je suis tout simplement pathétique : je ne me suis jamais autant tracassée pour lui depuis qu’il est mort. Complètement stupide, parce que maintenant ça ne sert plus du tout à rien.

Frederic Beigbeder (Au secours, Pardon) : La mort, on n’en sent le vertige qu’au moment d’enfoncer la touche "supprimer" sur le nom d’un ami dans son portable.

> SO FUCK YOU, FUCK YOU, FUCK YOU

> And all we’ve been through

> I said LEAVE IT, LEAVE IT, LEAVE IT

> It’s nothing to you

> And if you HATE ME, HATE ME, HATE ME

> Then hate me so good that you can let me out

> Let me out of this hell when you’re around

> LET ME OUT, LET ME OUT, LET ME OUT,...

Damien Rice - Rootless Tree