Journal d'une boulimique.

Pas l'énergie de se plaindre, ni d'avoir mal. Machine explosée. Hors service, hors d'usage, hors d'état de nuire, hors tout...

Ras-le-bol général.

Titre : Anna Gavalda - Ensemble c’est tout

Soirée d’hier très dure par moment. C’est Jérémie qui devrait se faire soigner, pas moi ! Il a un sérieux problème ce gars. Qu’il arrête de m’ignorer pour venir me parler deux secondes après. Il joue avec mes nerfs et c’est épuisant. Surtout quand Matthieu s’y met aussi. Ces deux là, ils font la paire ! Je comprend pourquoi ils sont potes… Matthieu devient distant, Jérémie m’ignore ou essaye de faire comme si tout était normal. Génial.
Je voudrais que TOUT s’arrête, que tout stoppe. J’ai l’impression d’être dans un cercle vicieux : lorsque je sors d’une histoire pourrie, je rentre directement dans une autre. Mais c’est quoi mon problème ? Je n’en peux plus. Je veux que ça s’arrête. J’ai peur d’étouffer dans ce truc qui me bousille petit à petit. Je m’enfonce sans cesse dans ce bordel et si par exemple un Jérôme bien gentil essaye de m’en sortir, je l’envoie bouler ailleurs. J’ai l’impression d’être au bord d’un gouffre et que presque plus rien ne me retient de tomber dedans. Je n’en peux plus d’essayer de faire comme tout le monde, d’essayer de rester dans la norme. Plus de la moitié des gens que je connais me considère comme une folle dingue, une psychopathe des sentiments. Ils trouvent tous absurde la façon déraisonnable dont je m’attache aux gens. Oui, je m’attache trop vite. Oui, ça me fait énormément souffrir après. Oui, mes histoires sont des conneries. Mais je n’arrive pas à prendre du recul ! Je n’arrive pas à être moins sensible. Je me déteste. Et j’ai l’air stupide. Je suis stupide. Et Jérémie qui me plaît toujours autant. Chaque fois que je le vois, que mon regard croise le sien, je sens que je suis toujours attirée par lui et que ça n’est pas prêt de s’arrêter. C’est sa soif de liberté et d’inconnu qui me plaît le plus. Il possède toujours une liste sur lui avec les choses qu’il doit faire avant de mourir. Il n’a presque aucune règle et barrière. Du moins, en apparence, car au fond il fuit. Il fuit tout ce qui pourrait le faire souffrir. Margaux, les relations sérieuses,... Tout ce qui demande de s’attacher et de construire des choses. Tout ce qui l’attache quelque part. Et je le comprend. Je voudrais être comme lui, pouvoir me cacher derrières mes conneries pour m’empêcher de m’attacher, mais je n’y arrive pas. Je n’y arrive pas ! Que quelqu’un me sorte de ce bordel !

S’il vous plaît, faites que tout s’arrête...

Ecoute "My Heart Will Go On" de Céline Dion. Vous en faites pas pour moi, j’me tuerais bien aussi.
iTunes est sur mode aléatoire. Chanson suivante : "The Scientist" de Coldplay. A croire que même mon ordinateur est contre moi.