Journal d'une boulimique.

Zazie - Ca

Quand je bossais, je rêvais d’être enfin en vacances et voilà que hier, premier jour où je peux faire ce que je veux, je me suis fait chier comme un rat mort. De plus, je devais voir Tom et il avait l’air d’en avoir rien à foutre. Des fois c’est dur de le suivre, de le sonder. J’ai parfois l’impression qu’il n’ose jamais me froisser, qu’il n’ose jamais me dire non. Enfin, j’ai été chez un pote à la place de ruminer mon méga coup de blues toute seule dans mon lit et on a été boire des verres avec d’autres gars qui ont foutu un bordel pas possible dans ma bagnole. Mais ça a réussi à un peu me changer les idées. Je les aime bien ces types. Ils peuvent être un peu dur par moment, mais je sais qu’il m’aime bien. J’ai parfois l’impression d’être leur petite mascotte.
Tom est finalement venu me rejoindre lorsque que j’étais déjà bien saoule. Quand je le vois, à chaque fois, tous mes doutes s’estompe. Je me sens bien et je n’ai plus peur qu’il n’en ait rien à foutre de nous deux. En plus, hier, trop mignon, je parlais du fait que je voulais partir au Québec 6 mois. Il se retourne vers moi tout tracassé et me demande quand. Je l’ai rassuré en lui disant qu’on n’avait encore le temps, car ça n’était pas prévu avant 1 an et demi. Ce sont des petites réflexions dans ce genre qui me font sentir qu’il s’attache à moi.
Bref, hormis ma paranoïa et mon pessimisme récurrent, ça roule.

Je pars dimanche en vacances. Je me réjouis à mort ! Dans le sud de la France, l’endroit dans lequel j’ai passé toutes mes vacances depuis que je suis gosse. Je n’y suis plus retournée depuis plus de 2 ans et ça me manque atrocement.