Journal d'une boulimique.

Sia - We can hurt together

Je crois que je vais arrêter de voir ma psy. Elle est d’accord avec moi. Même si je me fais toujours vomir, je ne vois pas ce que nos cessions pourraient m’apporter de plus. J’ai tous les éléments en main pour pouvoir faire en sorte d’arrêter. Il ne me reste "plus qu’à" décider que j’ai vraiment envie de m’en sortir. Il est vrai que je me suis toujours située un peu entre les deux. Envie que ça s’arrête mais pas toujours la force de me battre pour ça. Toujours envie de remettre ce problème à plus tard. Bref, un jour j’y arriverai, je ne désespère pas. J’ai repris en main mes repas. Des repas sains mais pas trop frustrant. J’envie les personnes qui ne doivent pas se prendre la tête pour se faire à manger.

Sinon, j’ai revu Pat. On a été boire un verre tous les deux pour pouvoir mettre les choses à plat. Ca c’est très bien passé. On a discuté pendant plus de deux heures de tout et de rien. On a un peu abordé la rupture aussi. Conclusion ? Je suis toujours amoureuse de lui. Il me manque. Notre relation était géniale. Mais il a toujours des choses à régler de son côté et j’ai des choses à réaliser avant de pouvoir m’investir dans quoi que ce soit de sérieux. Voilààààà. Life sucks. Love sucks.

Sinon Ciril (oui avec deux i et pas de y), ben c’est mon pote. Plus j’apprends à le connaître, plus il me plaît et plus je suis sa pote. Relationship sucks.

Je me réhabitue à la solitude sinon. Je ne me sens plus obligée de faire mille trucs pour ne pas craquer et pleurer pendant trois jours. J’apprends à être heureuse avec moi. Je suis la seule personne avec qui je serais obligée de vivre toute ma vie après tout. Ca a un côté rassurant comme pensée. Le fait que, vu d’un certain point de vue, je ne serais jamais seule. Je m’aurais toujours, moi. Ma plus grande bataille mais ma plus grande force aussi.

Je continue tout doucement mes recherches pour partir en Amérique latine. J’ai commencé à apprendre l’espagnol.

Je veux avoir fini cette année d’étude. J’en ai marre. Je n’avance pas dans mes révisions. Je n’ai jamais été aussi peu productive. Vivement la fin !