Journal d'une boulimique.

Résumé d'un week-end.

Bon, je viens d’effacer tout le texte que j’avais écrit donc celui-ci sera sûrement plus court que je ne l’aurai voulu. Je m’excuse d’avance pour la façon dont il sera écrit, mais j’ai un peu la tête dans le cul. Je suis à la bibliothèque de l’Unif depuis une heure et je n’ai encore rien fait.

J’ai passé un week-end de folie et là, comme d’habitude, j’ai le contre-coup et je déprime. J’ai vraiment l’impression que c’est comme prendre une drogue : tu t’amuses super bien, tu montes de plus en plus, mais le retour à la réalité est vraiment douloureux. C’est un peu ce qui m’arrive ici. Alors je me dis que si je l’écris, ça me permettra d’être un peu moins déprimée et de me remettre à mon étude.

Vendredi, je suis partie à Dublin rejoindre ma pote Alex. Nous sommes d’abord allées manger des sushis avec sa colloc, puis nous sommes allées boire des verres dans un bar où nous avions l’habitude de nous rendre quand j’habitais en Irlande. Deux de ses potes Français sont venus nous rejoindre et ils ont passé toute la soirée avec nous. Je me suis particulièrement bien entendue avec Alex (oui un des Français s’appelaient aussi Alex...). Enfin, bien entendue, on a d’abord commencé à se clasher tout le début de soirée. Puis, après avoir brisé la glace, on a passé une bonne partie de la soirée à se parler. Et fin de soirée, nous sommes sortis ensemble.

Après que la boite dans laquelle nous étions ait fermé, nous sommes rentrés chez les deux Français, et nous avons dormi là-bas. J’ai dormi avec Alex (le mec), mais nous n’avons pas couché ensemble. Ce qui, d’une certaine façon, n’est pas plus mal, car je ne prend plus la pilule. Le samedi soir, je suis retournée boire un verre, mais juste avec ma pote Alex cette fois-ci. On s’est envoyé quelques longs messages avec l’autre Alex, mais il n’a pas encore répondu à mon dernier. Je lui renverrai peut-être quelque chose ce soir si je n’ai pas de nouvelles.

Dimanche, après avoir atterri à Bruxelles, je suis allée passer l’après-midi chez Simon, un pote de mon cousin, car ce dernier faisait une fête à LLN pour son départ en Erasmus et je n’avais pas envie de rentrer chez moi, car LLN est beaucoup plus loin de ma maison que de Bruxelles. Bref, on a passé toute l’après-midi a se prendre des délires. J’ai passé un bon moment.

Le soir, on va rejoindre mon cousin à sa soirée d’au-revoir, je rencontre pas mal de gens, je m’amuse bien et fin de soirée, Simon m’a embrassé. J’ai passé la nuit avec lui, mais il ne s’est rien passé non plus. Sur ce coup-là, c’est parce que j’avais mes règles. Enfin, ça c’était la raison officielle. En vrai, je ne les avais plus vraiment, mais même si gars était assez sexy, je n’avais pas envie de coucher avec lui. Enfin, mes hormones avaient envie, tout mon corps entier avec envie, mais pas ma tête.

Plus tôt dans la soirée, il m’a dit que s’il couchait avec une fille le premier soir, il ne comptait pas la revoir. Ok, je ne compte pas vraiment le revoir. C’est un des meilleurs amis de mon cousin et en plus, il était assez mal à l’aise ce matin vis-à-vis de ça. Mais c’est juste pour le fait. Ca m’a énervé cette mentalité à la con. Donc voilà.

Ce qui me fait bizarre avec ce week-end, c’est tout d’abord d’être sortie avec deux mecs. Je ne fais plus ça depuis mes 19 ans je crois. Enfin, là n’est pas encore le problème : je fais ce que je veux, ça ne pose de problème à personne, personne n’est blessé, blablabla. Le plus bizarre là-dedans, c’est que je suis sortie avec deux types qui me plaisaient vraiment, mais avec qui ça ne sera jamais compatible, parce qu’il leur manque à chacun un truc. Ce que je veux dire, c’est que les deux ensemble, ça aurait fait l’homme parfait.

Alex aurait été le parfait meilleur ami avec qui je peux raconter ma vie, celui en qui je peux faire confiance, à qui je peux tout raconter, même les choses les plus dures.
Simon aurait été le parfait "plan cul", celui avec qui je peux rigoler pendant des heures, me prendre des délires et faire plein de fois l’amour.
Bref, à eux deux, ça aurait fait un homme idéal, celui dont je pourrais tomber amoureuse. Au moins, maintenant, je sais ce dont j’ai envie. Le trouver est une autre paire de manche. De toute façon, je n’en ai pas besoin maintenant. Je m’en sors bien toute seule et je suis assez fière de moi en ce moment. Même si là je déprime, c’est parce que j’ai besoin de me remettre dans mon mode "étude". Un peu de motivation ! !