Journal d'une boulimique.

"Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul, puisqu'ils sont si nombreux..."

En fait c’est de la connerie. Je suis retombée sur une conversation que j’avais eu avec son meilleur pote il y a quelque mois. Suite à un quiproquo entre eux et moi. Suite au fait qu’on avait couché ensemble. Je me suis souvenue que cette conversation m’avait fait mal et que c’était stupide. Stupide d’en arriver là. Je n’ai vraiment pas le temps de penser à ça.

Les examens arrivent à grands pas. J’ai l’impression que je ne serai jamais prête et tous mes potes sont stressés, car je suis stressée et que j’ai commencé à bosser avant eux. Mais j’ai l’impression d’avoir mal bossé. Un jour je me dis que je vais réussir et que ça devrait aller et le lendemain, je me dis que je vais tout rater, que plus rien ne va, que je m’y suis trop mal prise. Il faut que j’arrive à me détende. Il ne faut plus que je me prenne la tête avec lui. Il faut que je gère tout ! Je veux réussir. J’ai la rage. Pas comme l’année passée. Cette année, je suis capable. Je veux être en deuxième l’année prochaine.
Je stresse d’ailleurs pour ma deuxième. Et je n’y suis même pas. Je stresse pour mon camp. Je stresse pour mes vacances. Choses dont je n’ai pas le temps de stresser pour le moment. Il faut que je revois mes priorités. Rien que mes examens ! Je dois presque vouloir me marier avec.
J’ai la rage ! La rage de réussir. Et ça c’est bon. Ca rend bien.