Journal d'une boulimique.

Parler, parler et toujours parler.

"En parler, en parler..."
Cette phrase me trotte dans la tête.

En parler oui, mais à qui ?
Ma psy m’aide certes, mais à trouver les moyens d’en sortir, à me donner des pistes et à faire en sorte que je puisse avoir un avis plus critique sur moi-même et sur cette merde. Mais j’ai besoin d’une relation plus que professionnelle. Ce qu’elle ne pourra pas me donner et c’est mieux comme ça pour ce qu’elle m’apporte.
Ecrire ici ? Ca ne m’aide pas vraiment. J’en ai besoin parce que je ne peux pas garder tout cela dans ma tête, mais je ne parle qu’à moi-même en réalité, retournant ainsi encore et toujours le problème dans le même sens.

J’en reviens donc à la même conclusion : je veux et j’ai besoin d’en parler à quelqu’un d’autre qu’à un professionnel et qu’à moi-même, mais à qui ?