Journal d'une boulimique.

J'ai peur d'affronter les épreuves de la vie.

Orelsan - La peur de l’échec. Chanson qui dit exactement ce que je ressens pour le moment.

Au fond j’m’en bas pas les couilles de ce que disent les gens

J’me perd entre ce qu’ils attendent de moi et ce que je suis vraiment

Tout les jours j’fais l’acteur, j’fais semblant

Je maquille la peur en plaisantant, j’perd mon temps à m’poser des questions au lieu d’agir

J’ai peur de la dépression, j’ai peur de l’avenir et ses déceptions

Plus j’grandis, plus l’temps passe et plus j’suis déçu

Sous l’emprise de l’angoisse, des futurs blessures.

Plus j’me cherche des excuses, plus j’m’enlise,

plus j’m’enivre de négativité et j’me sens vivre

Souvent j’ai peur de l’ennui, j’ai peur de n’avoir aucune raison d’me plaindre

Pourtant j’me sens triste, tout le temps j’me sens vide

J’ai peur d’être normal, d’être moyen, ni trop mal, ni trop bien

J’crois qu’je sers à rien.

J’ai peur de mes proches parce qu’ils connaissent mes faiblesses, mes talons d’Achilles ils savent à quel point mes fondations sont fragiles, ils m’font confiance pour l’instant, mais quand j’les décevrai ils seront près de moi prêt à frapper les premiers.

J’ai peur que mes parents me détestent depuis qu’j’ai 13 ans j’regraisse, j’les blesses, j’les stress, j’délaisse c’qui m’ont appris pour faire que d’la merde, comme si j’valais mieux qu’mon père, comme si j’valais mieux qu’ma mère.

Eux croit qu’ils m’aiment, moi j’crois qu’ils se voilent la face, j’crois qu’ils aiment celui qui rêve de voir à ma place, parce qu’ils ne savent pas ce qu’il se passe derrière le masque, qui se cache derrière l’image, parce qu’ils ne connaissent pas mon vrai visage.

Quand j’dis qu’j’déteste les filles j’me donne du crédit, j’me suis jamais vraiment investis, j’ai fuis j’ai triché sur mes sentiments croyant rester vrai, j’esquivais l’amour par la peur de m’faire baiser, par lâcheté, j’croyais qu’plus j’m’attachais moins sa marchais.

J’ai trahi, j’ai Sali, j’ai haï, j’ai banni.

Qu’est ce que j’ai acquis a par des remords et des maladies ? Rien ! a part la peur de rester seul toute ma vie.

J’crois un peu en Dieu mais pas vraiment, j’irais avec les mécréants quand j’partirais les pieds devants.

J’ai peur d’être attiré par le néant, j’me sens tellement bien dans la noirceur, j’me sent dans mon élément.

J’ai comme envie d’sauter dans l’vide, me passer la corde au cou, me noyer, m’entailler les veines du coude au poignet, j’ai comme envie d’me mettre une balle dans l’crâne mais j’ai pas d’flingue, regarde moi dans les yeux tu comprendras qu’j’suis qu’une baltringue...