Journal d'une boulimique.

I'm living in hell.

L’humanité souffre. Et je souffre avec elle.

Et pour ta question de toute à l’heure : non, je ne t’aime pas. Regarde-moi. J’ai une gueule à t’aimer ?

Hell.

Je suis chez moi. Je me fais chier. Quitter mon kot m’enlève plein de stresse d’un côté, mais ça ne va pas arranger mes problèmes pour autant. Mes problèmes ne me quitteront jamais vraiment. C’est comme ça. C’est la vie. Et c’est nul.

J’ai envie de voir s’il y a moyen avec Julien. Je sais pas pourquoi. Pour ne pas tomber dans l’ennui. Pour avoir toujours quelque chose à quoi penser. Et parce qu’il me plaît bien. Même si je me suis tapée son frère. Ce qui ne le fait pas trop. Que j’ai aussi dit à son frère qu’il me plaisait. Ce qui le fait encore moins. Mais son frère est un pauvre type. Et moi une pauvre fille. Donc on irait bien ensemble. Mais bref, la question n’est pas là.

Oui, Julien il est mignon, il n’a pas l’air con, je suis sortie deux fois avec et à chaque fois je me marrais bien. C’est pas le genre, apparemment à sortir avec plein de filles. En gros, un mec timide. Je suis nulle pour ça. Je ne sais plus comment on fait pour draguer un mec sans être bourrée ou plutôt sans que ça soit juste pour coucher avec. Je vais bien devoir trouver. De plus, s’il est timide, il va pas m’aider… Je dois le voir la semaine prochaine pour lui rendre son pull. Je vais lui proposer d’aller boire un verre. Facile. S’il refuse, c’est que ça ne l’intéresse pas, donc ça se sera clair. Maintenant, s’il accepte, ça ne voudra toujours rien dire. Bref, nous verrons bien pardi.

Je m’ennuie dans ma vie. Tout est répétitif : sortir, boire, fumer, baiser, gueule de bois et puis on recommence. Baiser avec des crétins que j’ai juste envie de virer de mon lit lorsque je me réveille. Bref, la belle vie d’une vraie salope.