Journal d'une boulimique.

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septembre 2011

Mal ma gueule. Mal ma gueule. Mal ma gueule.

Revu Tom hier. Je me suis rendue compte qu'il n'avait pas la même attitude envers moi quand on est juste tous les deux que quand on est en groupe. Il a tendance à être plus distant quand on est en groupe. Comme si parfois il voulait m'éviter. A creuser. Gueule de bois énorme. Impression que je vais crever. Mais passé deux soirées de suites terribles ! (...)

T'es conne, t'es conne.

Fuck. Fuck. Fuck. Fuck. Juste pour une putain de connerie... Je dois y réfléchir, mais ce journal va sûrement être supprimé. Ou du moins, ne plus être rendu public. Ou peut-être tout simplement que la personne qui est tombée dessus n'y retourne pas et n'y fasse plus attention. On va prendre cette option. (...)

Lynyrd Skynyrd - Simple man

Week-end chargé. Bucoliques. Soirée de merde hier. Qu'est-ce que ces filles peuvent être connes. Je les aurais bien tué. Elles sont à baffer. Pour des conneries. L'autre conne qui fait une crise d'angoisse, Matthieu qui pète une case. Une bande de gamin. Mais ça m'a permis de réaliser que je ne saurais VRAIMENT plus me remettre avec. Qu'est-ce qu'il a pu me faire chier quand on était ensemble avec ses crises de merde. Hier, il faisait exactement pareil avec elle. Il exagère. Je ne l'aime pas, mais il ne faut pas abuser non plus. Ce genre de crise, ça n'est pas vivable ! Puis, (...)

"Les écureils de Central Park sont tristes les lundi."

Je n'ai plus vomis depuis... un petit temps. Depuis que je suis rentrée au kot ? C'est bien possible. C'est fou comme je me sens mal chez moi. Enfermée, traquée par mes vieux démons, pas à ma place. Je ne me sens pas à ma place ici non plus, mais c'est mieux. Je me réjouis de commencer les cours pour voir de nouvelles têtes, avoir une vie un peu plus structurée. Ne pas faire mon baptême, car ça ne sert à rien sauf à me détruire un peu plus. Et là, je peux être bien. Je le sens. Je le veux. Je me sens plus forte. Je peux m'en sortir toute seule. Sans l'aide de personne. (...)

Beigbeder.

Fuir. Toujours. Et courir sans relâche. Et puis, un jour, s'arrêter pour dire à quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux : "c'est toi dont j'ai besoin, vraiment". Et le croire. Ce serait beau alors, de ne pas éclater de rire, d'avoir un peu peur et de prendre des risques, de faire des trucs ridicules et de cesser de fuir. J'ai envie d'arrêter de fuir. De faire des trucs idiots, de me jeter à l'eau et au pire de me casser la figure. Mais j'ai peur. Comme d'hab. Il me plaît. Mais je ne me vois absolument pas avec. Pas compatible. Je ne vois pas en lui ce dont j'ai (...)

Rien à foutre.

Rien à foutre de lui. Ce soir je vais voir Jérôme, le para. Tant pis pour l'autre. Rien à foutre. Rien à foutre. Rien à foutre. (...)

Parfois, rien ne vaut la simplicité...

C'est bon. Je m'en fou. J'ai pas besoin de mec pour être bien. J'me sens bien toute seule. Et lui il me prend trop la tête. Donc j'le vire de mon esprit et c'est fini. (...)

"Va voir les autres, je n'en pense rien. Je t'ai aimé, mais je t'assure que c'est la fin."

Crois-tu pouvoir enfin me dire que tu veux bien qu'on reste amis ? Non, c'est gentil, ça va comme ça. Des amis, j'en ai plein déjà. Coeur de Pirate - Adieu Putain. Il me bouffe l'esprit. Je ne lui parle pas. Je tente de l'éviter, de prononcer le moins souvent l'esprit, mais il me bouffe. Un truc sans fin. Un truc sans avenir. Le pire, c'est que je ne veux pas me mettre avec lui. Ca foirait. D'office. J'suis pas prête. Je le sens. Je le sais. Je n'y arriverais pas. M'ouvrir de nouveau à quelqu'un. Me perdre dans quelqu'un, je n'en suis pas capable. Mais il est partout. (...)