Journal d'une boulimique.

Coyote Ugly.

En fait si, il s’en fou vraiment. Il pète les plombs. Je l’adore, je ne peux pas lui râler dessus, mais jeudi soir lorsqu’il était saoul, j’ai eu l’impression à un moment d’avoir Benja-le-connard en face de moi. Jeudi il nous a fait la moral comme quoi sortir avec quelqu’un d’autre seulement une semaine après une rupture c’est mal et blablabla. On a appris le lendemain que le mercredi il avait recouché avec son ex dont il est toujours dingue (même s’il ne veut pas se l’avouer et crie partout que c’est juste sa meilleure amie… hum!) et de plus, il est sorti avec Anousch jeudi soir. Bon. Il a bizarrement vite changer d’avis. J’ai l’impression que son but est d’être le plus con possible. Enfin, on verra bien. On a décidé avec Anousch de lui laisser encore quelques jours de conneries, de fêtes et de débilité pour ensuite, si ça ne s’arrange pas, lui foutre une (des) baffe(s).

Fête aux cerises hier. Soirée génial. Même si Benja-le-con était là. Genre, pourquoi était-il là ? Aucune idée. C’est pas du tout de son coin. Mais bon, plus rien à foutre. Je n’allais pas gâcher encore une de mes soirées à cause de lui. Il était avec sa copine. Celle qu’il n’a "pas" trompé. "Sauf la première semaine, mais ça ne compte pas." Enfin, il s’est peut-être vraiment calmé, et tant mieux pour lui et pour toutes les filles qui l’entourent, mais ça ne lui a pas enlevé sa connerie. Pourquoi faut-il qu’il vienne me parler pendant 10 minutes, que je lui montre clairement que je n’en ai rien à foutre, mais qu’il s’obstine tout de même ? ? Il lui manque beaucoup trop de neurones. Je suis sortie avec un gars avec qui j’étais sortie il y a deux ans au 15 août. C’était bien. Ca m’a changé les idées, puis il était cool donc voilà.

Rien de plus à dire. Ma vie est plutôt platonique en ce moment. Je bosse au restaurant tous les soirs depuis mon retour du camp. Je ne vais plus trop en ville et parfois je trouve que ça n’est pas plus mal. Je me coupe de plusieurs choses qui me font mal. Je continue à parler avec Matthieu, mais pas de moi-même. Je n’en ressens plus un besoin vital. Benja ne me manque pas. Gilles et sa nouvelle connerie non plus. Je vis, c’est tout.