Journal d'une boulimique.

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février 2010

Ceux qui ont peur de la mort ne sont pas des gens curieux.

Je me goinfre devant mon ordinateur, devant ma télévision pour faire passer l'angoisse. L'angoisse de quoi ? D'hier, d'aujourd'hui et de demain. Je ne cesse de me demander comment va être l'avenir. Ce que je vais devenir. Si je vais faire un bon choix pour mes études. Si je vais réussir ma vie et enfin arrêter de tout gâcher. Si c'est possible. Je ne cesse d'écouter Scorpions et de lire des livres de Beigbeder. Ca n'est pas un programme très motivant, certe, mais cela m'occupe, me détend et me permet de laisser divaguer mon esprit à ma guise. Scorpions : The Rhythm of Love, Love (...)

Le plus bel amour est celui qui éveil l'âme, et nous fait nous surpasser. Celui qui enflamme notre cœur et apaise nos esprit.

La mécanique du coeur, c'est déprimant. The Notebook (titre), déprimant aussi. Hier était une soirée bien arrosée. Je suis sortie pour la 3e fois avec Jérôme. Sur le coup, ça me semblait une très bonne idée. Je me disais que, après tout, c'était un mec très bien, stable et équilibré, qui, en plus, me court après depuis quand même 2 ans. Donc pourquoi ne pas (re)essayer de se mettre ensemble ? Oui, hier, cette idée me semblait excellente. Aujourd'hui, ça l'est beaucoup moins. Je ne comprend pas ce type. J'ai beau lui dire que je suis complètement névrosée, lui dire que (...)

Il parait que les mauvais moments font les beaux souvenirs : j'aimerai tant que cela fut exact.

J'ai toujours le "bouquet" de fleurs que Jérémie m'avait cueilli en septembre, juste avant qu'on sorte pour la première fois ensemble. Les fleurs ont séché et se trouvent dans une boite en carton. J'ai toujours le sachet dans lequel il m'avait rendu ma veste. Je le vois toujours lorsque je me tourne vers ma table de chevet. Je le revois quand il était venu dormir à la maison et qu'il s'était écroulé dans mon lit. Je m'étais allongée à côté de lui et je l'avais embrassé. Je le revois me sourire et me prendre dans ses bras. Encore et encore. Je nous revois tous deux cherchant la (...)

Il y a des jours avec et des mois sans.

Je n'avais pas envie de voir Jérémie alors je reste chez moi. Ce gars arrive de m'empêcher de sortir. Je ne veux plus aller dans le carré, car à chaque fois je le cherche et lorsque je le trouve ça part en vrille. De plus, je déteste sa façon de venir me dire bonjour et j'ai toujours peur de le voir embrasser une autre. Je ne suis pas encore prête pour ça. Moins je le vois, mieux je me porte. Enfin, je crois. (...)

Bien sûre, c'était pas mon problème.

Titre : Renan Luce - Nantes J'ai été voir deux cours des Romanes. Ca m'a intéréssé. Bon début ! Ca me fait un bien fou de voir que je peux m'intéresser à des études de près sans changer d'avis. Maintenant, peut-être que dans deux mois, j'aurais encore une nouvelle idée, mais c'est déjà mieux : ça se fixe un peu. Le moral ? Pas trop mauvais. J'ai vu ma psy lundi. Tout les conseils qu'elle m'avait donné pour essayer de m'en sortir, je n'en ai suivis aucun. Elle l'a bien remarqué. "Pourquoi est-ce que tu ne fais rien ? On dirait que tu n'as pas encore pris de (...)

T'en fais pas pour lui, j'le tuerai aussi.

Demain va être une très, très longue journée (et soirée). Soit je ne bois pas une goutte d'alcool, je me contrôle et je déprime, soit je bois à en être malade et j'insulte Jérémie tout le long de la soirée. Seigneur, par pitié, que quelqu'un m'empêche de faire une connerie ! (...)

Pas l'énergie de se plaindre, ni d'avoir mal. Machine explosée. Hors service, hors d'usage, hors d'état de nuire, hors tout...

Ras-le-bol général. Titre : Anna Gavalda - Ensemble c'est tout Soirée d'hier très dure par moment. C'est Jérémie qui devrait se faire soigner, pas moi ! Il a un sérieux problème ce gars. Qu'il arrête de m'ignorer pour venir me parler deux secondes après. Il joue avec mes nerfs et c'est épuisant. Surtout quand Matthieu s'y met aussi. Ces deux là, ils font la paire ! Je comprend pourquoi ils sont potes... Matthieu devient distant, Jérémie m'ignore ou essaye de faire comme si tout était normal. Génial. Je voudrais que TOUT s'arrête, que tout stoppe. J'ai l'impression (...)