Journal d'une boulimique.

Une photographie, c'est un arrêt de coeur d'une fraction de seconde.

<< Tu sais, il y’a quelque chose que je dois te dire, je suis tombée amoureuse de toi, mais, tu sais, j’en voulais pas moi de cet amour dans mon cœur parce que, celui là, je savais qu’il me ferait du mal. Non, moi j’ai jamais voulu que mon cœur batte à 100 à l’heure quand tu es avec moi. Seulement, voilà, j’ai pas réussi à arrêter à temps. Maintenant, je suis foutue, j’arrive plus à vivre sans toi. Je sais pas, je sais plus. J’ai sans arrêt besoin d’être avec toi, de savoir que tu vas bien, de savoir ce que tu fais. Tu sais à quel point sa fais mal d’aimer sans le vouloir ? J’en peux plus moi, je veux plus vivre comme ça. Je crèverais pour toi alors que j’en ai pas envie ! C’est comme si on avait pris le contrôle de mon cœur, je n’ai plus les commandes et en plus de ça je suis complètement dingue de toi. Et le pire, c’est que si là maintenant tu t’en vas sans rien dire, je vais m’éffondrer par terre et si tu reste et que tu dis que tu m’aimes toi aussi alors c’est moi qui vais partir. Seulement, je veux plus jamais que tu disparaisse de ma vie parce que sans ta belle gueule je suis rien, tu comprend ça ? Sans toi je crêve et je sais même pas comment expliquer ça. >>

C’est cela que j’aurais aimé lui dire. Pourquoi est-ce si dure de faire comme si il n’existait pas ?
Je voudrais juste qu’il soit là, que je puisse lui parler ou l’écouter tout simplement.