Journal d'une boulimique.

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décembre 2009

C'est pas facile .

J'en ai marre de lui mentir. J'en ai marre de me forcer à lui dire que je n'ai aucun sentiment pour lui juste pour le rassurer. J'en ai marre de ses questions débiles qui me font mal. Je ne comprend pas pourquoi il fait ça. Ca crève les yeux qu'il me plait. Personne ne pourrait en douter. Surtout pas lui. Il veut que je le rassure c'est ça ? Ou alors il aime se sentir aimer ? "J'ai besoin d'attention". Quand il me dit ça avec son petit sourire à la con, je dois me faire violence pour l'envoyer ballader. Samedi, je n'en pouvais plus et je lui ai envoyé un mail en lui disant (...)

<< Je pense que je doute donc je suis. >>

Je n'ai toujours pas répondu à Jérémie. C'est sûrement mieux comme ça. Je ne crois pas que ce garçon se rend compte à quel point il me plait. Tant mieux, je crois. Je ne vais plus le voir pendant quelque temps. Ma tête me dit que c'est mieux ainsi et mon coeur ressent déjà comme un manque. Pour une fois, je crois que je vais écouter ma tête. Il faut que je me blinde si je veux pouvoir arriver à me reconstruire et arrêter de mentir. Je voudrais revenir de mes vacances de Noël l'esprit libèrer et mieux dans ma peau. Faire plus de sport, arrêter de manger n'importe quoi, (...)

<< Et emmène-moi faire un tour avec toi tous les jours et elle m'a pris à son bord pour toutes les nuits et encore. Par derrière, par devant... >>

Rester calme. Essayer de ne pas tout gacher avec mes amies. Je crois que je m'y suis prise à temps. J'espere. J'ai eu une longue discussion avec Hélo, Maryse et Hélène hier. Je crois que c'est Hélène qui m'en veut le plus. D'un côté, je la comprend : ça fait 5 mois que je ne leur adresse presque plus la parole et que je ne suis plus jamais avec elle. Enfin, ça va quand même. J'ai téléphoné une heure à chacune hier pour m'expliquer et entendre leurs critiques sans pour une fois me prendre la tête et leur montrer que je les comprenais. Elles savent bien que j'ai toujours (...)

<< Save Tonight. Darling, please don't start cry. >>

C'est dur de ne pas lui courir après, en fait. Pauvre Con. Il faisait la Saint-Nicolas de dimanche à aujourd'hui. Il doit être sorti avec pas mal de filles, mais j'essaye de ne pas trop y penser. Après tout il fait ce qu'il veut de sa vie. Je n'ai rien à lui dire et il n'a rien à me dire. Point final. Je devrais aller lire mon cours de religion, dormir par la même occasion et arrêter d'écouter les mêmes chansons déprimantes. Genre "Eagles eye cherry - Save Tonight" parce que Jérémie me l'a joué à la guitare. "Alain Souchon - C'était menti" ou "La ballade de Jim". "Milow - (...)

Soyons optimistes.

Hier, je suis restée assise une demi-heure à une table remplie de nourriture sans manger plus que nécessaire. Hier, je suis restée à table juste pour parler. J'avais oublié que c'était possible de ne pas être "obligé" de manger lorsqu'on était à table. Ceci est un petit pas pour l'humanité, mais un grand pour moi. (...)

<< Je ne sais plus à quoi penser. C'est dur d'être libre comme toi. >>

J'ai encore passé ma soirée du vendredi soir avec Jérémie. J'étais un peu saoul. J'admire les gens qui savent s'arrêter de parler lorsqu'ils sont saouls. J'ai tendance à trop parler et à dire ce que je pense un peu trop vite quand j'ai bu. C'est assez gênant. On a beaucoup parlé de nous, de nos vies, de notre mal-être. Je lui aurais bien dit que ce qui me faisait le plus souffrir en ce moment c'était lui, mais j'aurais flatté son égo. J'ai trop d'orgueil pour pouvoir faire ça. On a parlé de nos parents. De ses parents qui se sont séparés il n'y a pas tellement longtemps et (...)

"On échappe à rien, pas même à ses fuites."

Mardi soir. Fin des examens dans le carré. A 16h, j'étais déjà bourrée. Je m'amusais comme une folle : je revoyais plein de gens que je n'avais plus vu depuis des lustres, je dansais sur les tables, je rigolais et Jérémie allait venir. Je venais de voir un de ces potes qui me l'avait confirmé. Il est donc venu. Je l'ai vu. Je ne me souviens pas de grand chose. Tout est un peu floue. Je sais juste que je lui ai dit à un moment que j'en avais marre qu'on joue aux cons et qu'il savait très bien que je m'étais attachée à lui. Moi et ma grande gueule. Je devrais vraiment apprendre (...)

Une photographie, c'est un arrêt de coeur d'une fraction de seconde.

<< Tu sais, il y'a quelque chose que je dois te dire, je suis tombée amoureuse de toi, mais, tu sais, j'en voulais pas moi de cet amour dans mon cœur parce que, celui là, je savais qu'il me ferait du mal. Non, moi j'ai jamais voulu que mon cœur batte à 100 à l'heure quand tu es avec moi. Seulement, voilà, j'ai pas réussi à arrêter à temps. Maintenant, je suis foutue, j'arrive plus à vivre sans toi. Je sais pas, je sais plus. J'ai sans arrêt besoin d'être avec toi, de savoir que tu vas bien, de savoir ce que tu fais. Tu sais à quel point sa fais mal d'aimer sans le vouloir ? (...)